Le Carré de Baudouin
Un lieu entre vocation sociale et culturelle
Dédié à la création contemporaine locale, nationale et internationale, le Carré de Baudouin est géré administrativement et artistiquement par la mairie du 20e arrondissement.
Ouvert à tous les publics, son accès est gratuit. Le Carré de Baudouin propose des expositions, organise des événements et collabore régulièrement avec les structures culturelles du territoire.
Autour de chaque exposition, une programmation gratuite est conçue et proposée en collaboration avec l’équipe du Carré de Baudouin, les commissaire d’exposition et les artistes : visites commentées, rencontres avec les artistes, tables rondes, performances, ateliers artistiques.
Un voyage à travers les siècles
18e siècle
L'essor des maisons de campagne
Parisiens nobles et bourgeois s’aventurent aux abords de Paris, dans un 20e encore rural, pour y installer leurs maisons de campagne. L’actuel site du Carré de Baudouin est détenu par une succession de propriétaires et notamment François Bourtil, notaire parisien qui fait faire des premiers travaux de rénovation au domaine d’origine.
1770-1828
Naissance du Carré de Baudouin
En 1770, la propriété est léguée à Nicolas Carré de Baudouin qui lui donne son nom. Le Carré est alors une « folie », une maison de plaisance proche de la ville. À la fin du siècle, la façade actuelle en péristyle voit le jour inspirée des villas palladiennes.
1828-1836
Les vacances des frères Goncourt
Les frères Goncourt passent leurs vacances sur le site qui appartient alors à leur tante, Nephtalie Le Bas de Courmont. C’est dans leur Journal (1866), qu’ils mentionnent le lieu de villégiature de leur enfance, une « espèce de temple grec » selon Jules de Goncourt, devenu plus tard dans les écrits repris par son frère Edmond « le lieu enchanteur resté dans ma pensée et que, crainte de désenchantement, je n’ai jamais voulu revoir depuis ».
1836
Transformation en institution sociale
À partir de 1836, les sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul y fondent un pensionnat de jeunes filles, puis un orphelinat. Ainsi, sous la tutelle de la Ville de Paris, les sœurs s’occupent d’un centre médico-social, puis d’un foyer de jeunes travailleurs en difficulté.
1928
Inscription aux monuments historiques
Le pavillon a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques dès 1928.
Les années 2000
Renaissance culturelle
En 2003, la Ville de Paris achète le bâtiment aux sœurs de la charité de Saint-Vincent-de-Paul. En 2005, le jardin de 1 800 m2 est devient public. En 2007, le pavillon devient un lieu culturel et artistique ouvert au public et gratuit. Il est géré par la mairie du 20e arrondissement.
2023
Les habitantes et les habitants du 20e votent dans le cadre des budgets participatifs 2019 et 2021 des travaux d’embellissement et de modernisation du pavillon. En 2023, le Carré de Baudouin réouvre et le lieu se dote d'un nouveau logo.
En chiffres
410 m²
de salles d'expositions1 800 m²
de jardin93 places
un auditorium qui accueille 93 personnes dont 3 pmrLe Carré de Baudouin
Le Carré de Baudouin accueille des salles d’exposition d’une surface totale de 410 m² ainsi qu’un auditorium. Inscrit au titre des monuments historiques, le Carré de Baudouin est un édifice datant du XVIIIe siècle. Il a été successivement, un lieu de villégiature, un orphelinat, un centre médico-social, un foyer de jeunes travailleurs et aujourd’hui un espace culturel.
Le Mur Extérieur
En mars 2021, la mairie du 20e arrondissement crée un nouvel espace d’exposition à l’extérieur du Carré de Baudouin, pour promouvoir l’art dans l’espace public. Tous les ans, trois expositions sont proposées au public. Les artistes du 20e arrondissement, ou les expositions mettant en avant l’arrondissement sont privilégiées, mais l’appel à projet est ouvert à toutes et tous.
Le Mur d’Art Urbain
Le Carré de Baudouin c’est aussi un mur d’enceinte de 50 mètres de long devenu espace d’expression artistique, support de fresques renouvelées trois fois par an. La programmation artistique et la production de ce mur sont confiées depuis 2013 à l’association Art Azoï.